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 | Sujet: Ryan Finnian Eamon - {U.C}  Mer 9 Mai - 10:50 | |
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Surnoms ; Fin-Kun, Marimo-kun, Tête de gazon...
Âge ; Dix-neuf ans.
Sexe ; Mâle pur souche.
Nationalité ; Hongroise.
Orientation ; Homosexuel.
Signes distinctifs ; Trois boucles d'oreille trônant sur son lobe gauche ainsi que plusieurs couteaux suisse qu'il garde constamment sur lui. Accompagné quelques fois de ses trois katanas.
Particularités ; Cheveux verts. |
J’ai l’honneur de vous présenter Ryan, personnage bien mystérieux. Prenez un superbe torse musclé et bien tracé de quelqu’un qui ne néglige aucunement ses entrainements matinaux, qui font baver beaucoup de demoiselles -et pourquoi pas des messieurs-, rajoutez y une énorme cicatrice bien marquée et assemblez le au corps avec la peau de préférence, légèrement bronzée. Ajoutez-y des bras, tout aussi musclés de préférence et avec limite des poings d’acier à la place d’os, ce qui feront de lui un combattant hors pair. Doigtez les mains avec des doigts quand même délicats mais pas très malins qui font souvent des conneries et qui ne savent que faire tournoyer une dague ou encore tenir des sabres. Maintenant passons aux jambes, de longues jambes d’athlète qui lui permettront le courir vite et de sauter haut, lui offrant une bonne endurance. Nous avons un corps, mais nous n’avons loin de là, pas fini d’assembler ce personnage. Il nous faut un visage bien particulier, avec des traits plutôt carrés, des lèvres fines et un front bien marqué. On y ajoutera également deux oreilles, dont une percée par trois boucles dorées, celle de gauche. Bien évidement, nous aurions également besoin d’un nez, tout aussi démarqué que le reste de son physique, il faut préciser. Ses yeux maintenant… Trouvez deux billes d’un blanc immaculé pour ensuite les sertir de deux émeraudes, les rendant plus perçant que jamais. Fusionnez donc ça ensemble et vous obtiendrez un regard qui en feront tomber plus d’un. Plantez quelques graines sur le dessus de ceux-ci pour avoir des sourcils froncés, de couleurs brun virant vers le verts. Pourquoi verts? Vous verrez la suite. Ne jetez pas les graines qui vous ont servies à faire ses sourcils, vous en aurez encore besoin. Plantez les sur son crâne cette fois ci, de manière à obtenir des cheveux bruns qu’il décolorera ensuite en blond pour par après les colorer de vert. Faites sa chevelure soyeuse et douce, comme du velours lorsque l’ont passe notre main dedans. Parfais, notre corps est enfin prêt. Mais nous devons le vêtir, il ne va tout de même pas se balader à poils dans le rue. Attrapons les fringues d’un voyou qui passait par là -ne faites pas attention à ce dernier, il n’a pas été maltraité durant l’épreuve- et enfilez la veste de cuir -sans chandail, non- à Ryan ainsi que le jeans quelque peu troué. Attrapons des bottes noires simples et chaussons le, des habits bien ordinaires mais qui lui vont à merveille. Je crois que nous avons fini de le décrire et que donc, nous pouvons passer au caractère… Accrochez vous, c’est pas un personnage bien facile.~
Ce type qu’on voit dans la rue… N’est pas vraiment le genre de gars que tout le monde fréquente. La plupart des gens l’évitent et tant mieux pour eux. Ryan est le genre de type qui vit au jour le jour, qui n’aime pas la foule et qui n’a jamais rien demandé à personne, il n’aime qu’une chose : Qu’on lui foute la paix. D’un naturel froid et distant, ce dernier préfère vivre sa vie solo et ne s’en prive pas. C’est vrai qu’aux premiers abords, on se dit « Oh putain quel canon j’le veux dans mon lit celui-là! ». Ahah. Essayez-voir un peu, vous m’en direz des nouvelles. J’avoue que c’est the mec super beau, musclé, grand fort et viril qui en font rêver plus d’une je peux vous l’assurer. Il est vrai que c’est compliqué d’élaborer un système de conversation avec lui… Sans jamais sourire, fronçant les sourcils, vous regardant étrangement comme un spécimen en voie d’extinction, vous ne trouverez presque pas de mots pour vous défiler ou même, pour le faire rigoler. Même si vous sortez le grand jeu du genre à dire le mot « Cuillère! » suivit d’un énorme sourire niais qui rejoindra vos oreilles… Il craquera pas. Limite s’il sait ce qu’est un sourire, se foutant presque pas de votre gueule en vous regardant d’un air complètement béat, parfaitement sérieux. La seule fois où il pourra afficher ce truc nommé rictus, ça sera lors d’un de ses combats avec un type qu’il désignera assez fort pour lui et que ce dernier sera vaincu par ses tas de muscles. La joie et l’humour ne sont pas, loin de là, ses amis, limite s’il cherche à comprendre une blague stupide de carambar. Son but ultime… Aller plus loin que les limites, faire l’extrême. Pourtant, on pourrait croire que c’est un brun ténébreux qui aime casser la gueule au premier venu mais NON. Il n’a jamais, au grand jamais provoqué personne. C’est pas un chercheur de merdes vous voyez? Il ne fait que se défendre et riposter, pour lui, on lui balance une balle, il la renvoie plus fort. Ce qu’on ne pourrait pas croire de lui, nouvelle chose à apprendre de cette algue sur pattes, c’est qu’il est extrêmement pervers. Ce n’est pas pour ça qu’il ira jusqu’au viol, non je ne crois pas mais faites quand même gaffe à votre arrière-train les mecs qui lisent ceci. Quelque chose te perturbe… Pourquoi je dis mec? Parce que ce truc boudant ambulant est gay. Les femmes ne lui font donc rien, vous aurez beau faire votre plus joli minois, remonter votre jupe ou autre, déboutonner vos boutons de chemise, Monsieur ne tentera rien.
On pourrait croire que ce dernier est une brute fatale mais détrompez vous il s’emporte juste… Rapidement. Il suffit limite d’un rien pour qu’il explose, une chance sur trois s’offre à vous si vous engagez la conversation : Il vous ignore, vous répond comme si de rien n’étais limite en vous ignorant, il vous pète la gueule si vous avez réussit à l’énerver. C’est un peu comme ça qu’il fonctionne. Passer son chemin sans qu’on l’emmerde, c’est vraiment ça qui est bien, ça lui permet en quelque sorte de se la couler douce. C’est pas non plus son truc d’emmerder les gens, de les traiter ou autre chose de la sorte, ça ne l’intéresse strictement pas. Par contre… Si un imbécile passe par là et lui crache limite à la gueule un « Hey Marimo, t’as été choisir dans quelle mer tes cheveux? J’fais des sushis et j’ai besoin d’algue, ça à l’air pas mal les tiennes.~ » regrettera aussitôt d’avoir été mis au monde, Ryan creusera même sa tombe. Il a un sens de l’honneur que personne ne peut égaler, préférant recevoir un coup sur le torse que dans le dos, là où d’ailleurs, ça lui couta une belle balafre trônant du bas de son nombril jusqu’à son cou, en diagonale qui plus est. Au moindre faux pas et vous serez classé dans la liste des emmerdeurs. Ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas seuls, loin de là. Cette tête de mousse à une autre faculté, celle de se perdre d’une façon tellement magnifique que vous croirez qu’il a étudié son texte par cœur et qu’il joue tout simplement merveilleusement bien la comédie. Détrompez-vous. Il n’est juste pas doué et se perd n’importe où n’importe quand. Dites lui simplement de gravir quelques marches d’escaliers pour ensuite tourner à droite et il fera l’inverse, tourner à gauche pour ensuite aller dans une autre direction, ne le perdez pas de vue il est rapide. Ça lui est déjà arrivé de tourner en rond autour de son quartier pour retrouver sa maison car ce dernier l’avait perdue, même en faisant un plan de la ville. Autre chose à savoir… C’est que les pires merdes lui tombent dessus, surtout les plus ridicules. Déposez une peau de banane au sol, en plein milieu de la rue de préférence, large et amenez Ryan dans celle-ci. Ensuite… Laissez la magie opérer. Encore autre chose, dans les bains publiques, ça lui est déjà arrivé de se tromper de voie et de se retrouver nu comme un vers face à une bande de jeunes filles hystériques en voyant le jeune apollon, certaines lui balançant des trucs venant de n’importe où en le traitant de gros pervers. Je crois que je n’ai pas besoin de m’expliquer, vous avez compris et je parie que vous riez bien, hein? Enfin bref.
En somme, je crois que vous l’auriez comprit, il est inoffensif. Un chat n’est agressif que quand il sort ses griffes et ce, arrive lorsque quelqu’un l’ennuie. N’ai-je pas raison? Voilà qui est mieux. Sa mémoire est effectivement très courte également. Oubliant souvent les noms et prénoms, ne vous étonnez pas d’un « T’es qui encore? » bien cru dans la face, ce qui est toujours très agréable. Ce qui faut aussi savoir, c’est que cette algue aime boire et sabrer. Oui car étant plus jeune, il s’était inscrit dans un dojo afin de maitriser les techniques au sabre et en avait même inventé un pour lui tout seul et l’unique, maitrise des trois sabres… Santoryu. Comme je l’avais donc dis, il aime boire, que ce soit du sake, de la bière, du vin -rarement-, du champagne ou tout autre cousin de la boisson alcoolisée, c’est son meilleur ami. D’ailleurs, nous ne l’avions jamais vu ivre. Pour en finir avec ce caractère qui est plutôt bien résumé -bien que je vous recommande de le rencontrer pour avoir affaire à ce spécimen hors du commun pour plus de détails-, Ryan aime et vénère le calme, la tranquillité et le silence. On peut même parfois le voir plongé dans un bouquin, journal ou autre… S’il ne s’est pas endormit dessus, filet de bave coulant de sa bouche. Après tout, si vous arrivez à gratter la peinture du mur, vous verrez que celui-ci est bien abimé en remarquant les fissures qui se sont produites il y a des années.
Le jeune Ryan vit la lumière du jour le onze novembre, poussant son premier cris dans les mains d’une infirmière qui travaillait dans le pauvre hôpital hongrois, qui était un peu délabré je dois dire, mais passons outre cet avis sur l’enceinte de l’établissement, ça n’est pas important. La jeune femme nommée Marizka, épuisée par l’accouchement, s’endormi avec dans ses bras, son nouveau né. Petit garçon qu’elle nomma Ryan Finnian Eamon, Finnian qui est le nom de famille de son père, Eamon choisit par le père et Ryan lui-même étant choisit par la mère. Tout deux rejoignirent les bras de Morphée alors que le paternel observait sa femme et sa progéniture, un léger sourire ourlant le bord de ses lèvres. Il est vrai que ces derniers mois, la jeune mère eu beaucoup de mal à garder l’enfant, la fatigue la prenant à l’assaut. La famille n’était pas très aisée et ce qui faisait donc le peu de chance de garder le bébé, malgré cela, ils réussirent à le garder, même si ce dernier était un… Accident.
Quelques jours plus tard, le couple et l’enfant purent enfin rentrer chez eux, après tout, rester dans un hôpital n’était pas très agréable, surtout vu l’état de celui-ci. Ryan était tout petit, fragile mais adorable. Il ne criait pas beaucoup, ne pleurait pas, un enfant parfaitement calme et ce, faisait la joie des parents. Le père lui, n’avait pas l’air rassuré d’avoir un bébé à sa charge, après tout, c’est lui qui voulait s’en débarrasser…. C’était un peu comme un inconvénient, un truc qu’il n’arrivera pas à faire disparaitre de sa vie et surtout de celle de son épouse. Marizka, complètement et éperdument amoureuse de son époux, ne pouvait le remarquer bien évidement, heureuse comme tout de pouvoir former une famille. L’enfant atteignit vite les six années, le mari les avaient abandonnés à ses cinq ans, ce dernier ne pouvant plus supporter le gosse et surtout le fait que son « épouse » passe plus de temps avec le gosse qu’avec lui. Ce n’est pourtant pas pour autant que la mère se laissa aller, d’ailleurs celle-ci reprenait du poil de la bête, travaillait le plus possible pour gagner de l’argent et ce, pour se nourrir et surtout pour nourrir Ryan, son fils. Non pas que c’était une maman gâteau mais qu’elle voulait à tout prix faire de lui un homme fort, un brave, un vrai. Et pas un macho avec un balais coincé dans le derrière. C’est alors qu’elle rentrait des courses -pendant ce temps, elle avait payé une nounou pour s’occuper de son bien le plus précieux- que la terreur envahit son corps tout entier. Laissant tomber les sacs, Marizka, affolée entra dans la maison sans rechigner. L’incendie se propageait et les pompiers n’avaient pas encore sauvé le bébé, juste la baby-sitter qui avait prit la fuite et surtout peur. La mère trouva son enfant dans son lit, limite recroquevillé sur lui-même, tétanisé par la peur des flammes. Elle le prit contre lui et lui demanda de fermer les yeux alors qu’elle lui chantait une berceuse qu’elle connaissait bien, cherchant une issue pour sortir de cet enfer brulant. Une fois arrivée dehors, couverte de brulures, la jeune femme s’évanoui, aussitôt prise en charge par les pompiers qui s’agitaient, se disant qu’elle était complètement folle d’être entrée là dedans.
Alors que le feu avait été éteint et que malheureusement, la maison était détruite, Marizka se réveilla dans un lit blanc, perfusion dans le bras et un masque à oxygène. Ryan était là, à côté d’elle en la regardant, les yeux empli d’espoir. Les yeux s’ouvrant lentement et faiblement, la femme distingua des formes et ensuite, son enfant qui souriait, lui sautant limite au cou. Les médecins regardaient la scène un sourire aussi aux lèvres, décidant de les laisser un peu seul, après tout, elle pourra sortir ce soir. Apparemment selon les tests, il y avait eu plus de peur que de mal et tant mieux. Sans aucune habitation, tout deux furent mit dans un logement, appartement en attendant de trouver quelque chose de mieux. C’est alors qu’elle eu un déclic. Pourquoi pas changer de pays? Elle avait tout à fait assez d’argent pour deux billets d’avion. Marizka souhaitait une vie meilleure pour elle et pour son fils, l’Angleterre était pas mal pour cela. Joli, bourgeois et puis aussi, l’anglais était une des langues primordiales à apprendre, ce qui fait que le jeune Ryan n’aurait pas de mal à l’apprendre surtout s’il était dans le lieu. Et puis zut, aller, on prend l’avion et on se dépêche! Se disait-elle. C’est ainsi que sans prendre de bagages, Marizka et Ryan furent dans le premier aéroport disponible et dans un avion qui était en direction de Londre.
Une secousse, puis deux et enfin, l’atterrissage. Une hôtesse de l’air arriva près de la petite famille endormie pour les réveiller, leur souhaitant la bienvenue en Angleterre. Le petit, affolé, regardait partout, les environnements classes, les yeux pétillant d’aventure. La mère souriait, contente que son enfant soit heureux et posa les pieds sur leur nouvelle terre, soulagée d’être dans un nouveau milieu. Après tout, elle avait les passeports, carte d’identité et était tout à fait autorisée à changer de pays. Les années passèrent à nouveau, le petit de six ans atteignit alors treize ans, Marizka avait un mari apparemment aimable et attentionné qui adorait Ryan et tant mieux pour eux, sauf que l’amour est aveugle. La jeune mère était heureuse au plus haut point, adorant son mari et son enfant, vivant « normalement » comme elle le souhaitait. Malheureusement, ça commença à l’âge de ses treize ans et demi. Le jeune garçon était seul chez lui, en train de jouer paisiblement quand il entendit quelqu’un entrer, à sa plus grande joie fut de voir Kristof entrer, le mari donc. Ce dernier lui fit un agréable sourire avant de se diriger vers la cuisine, il n’avait pas l’air comme d’habitude, un peu plus fatigué ou malicieux mais ça, le petit était aveugle, étant trop jeune pour chercher des complications. Après avoir déposé ses affaires de travail et avoir mangé, le nouveau père demanda à Ryan de le suivre, celui-ci ayant une surprise pour lui. Il ouvra la porte de sa chambre, lui disant d’entrer et de fermer ses yeux pour avoir son « cadeau », ce qu’il fit sans hésiter. La porte se referma à clé derrière le beau père, qui lui, s’avançait vers le jeune garçon qui ne se doutait de rien. Une fois seuls tous les deux, Kristof coucha le jeune aux cheveux bruns et doux comme le velours, lui caressant doucement. Il continua de murmurer qu’il ne fallait pas ouvrir les yeux, même si le jeune commençait à s’impatienter. C’est en sentant des mains baladeuses sur son torse qu’il comprit que quelque chose de pas normal arrivait et que donc, il ouvrit ses yeux, voyant l’homme perché sur lui, un large rictus lui barrant le visage en se rapprochant dangereusement de lui jusqu’à l’embrasser, incapable de comprendre ce que ça signifiait. Poussant de ses bras, faible en force, il n’arrivait néanmoins pas à le repousser, le beau père et donc, son violeur était trop fort pour lui résister. Ils se retrouvèrent tout deux nus, Ryan commençant à crier et à se débattre, ne comprenant pas pourquoi il faisait ça à lui, qui était aussi un homme. Le « père » commença alors à lui expliquer.
« - Tu vois ça… Je vais te la mettre là. »
Dit il d’une voix perverse, qui terrifia l’enfant.
« - … Q…Quoi? Comment ça? Je… Je veux pas! Je veux sortir! Laisse moi!
- Chut… Ne parle pas, tu veux pas que les voisins t’entendent..? »
Il prit alors quelque chose qui pourrait servir de bâillon, lui mettant rapidement pour qu’il se taise. Attrapant ses mains avec force, il le pénétra alors, arrachant un cri de douleurs de la part de Ryan, étouffé par le tissu qui l’empêchait de s’exprimer librement. Les yeux du plus jeune étaient écarquillés, les larmes coulant à flot sans même qu’il ne s’en rende compte. Une fois la scène de torture finie, le père enleva le bâillon au gamin qui était essoufflé, les larmes perlant toujours le long de ses joues, celles-ci étant légèrement rougies. Kristof posa une dague sur la gorge du garçon, sifflant de sa voix envoutante.
« - Ose dire quelque chose à ta mère et je te tuerais et elle aussi. Fais gaffe à ce que tu diras, morveux. » Déglutissant, Ryan le regarda effrayé, n’osant plus faire le moindre mouvement. « - Maintenant, va prendre une douche. File. » Il le toisa du regard, souriant en le fixant tout poisseux, sale et néanmoins fier de ce qu’il venait de faire. Sois disant pour la discipline. Le petit brun se redressa, serrant les dents sans vouloir montrer le fait qu’il souffre énormément dans le bas de son dos, titubant presque jusqu’à la salle de bain pour s’y enfermer, se laissant tomber sur le sol et éclatant en sanglots. Son corps tremblait, ses jambes tenaient à peine debout et il était sale, extrêmement sale. N’osant pas croiser son reflet dans le miroir, ce dernier se dirigea vers la douche, ouvrant le robinet pour ensuite se rincer, dégouté par la personne qu'il osait appeler « papa ». Trois jours et deux nuits avaient passés depuis cet « événement ». Trois jours et deux nuits que la mère n’avait rien remarqué, se disant juste que son garçon était distant. Pourtant, elle pouvait observer des changement de comportement de sa part, qu’il évitait de plus en plus Kristof qui lui, le fixait comme s’il avait envie de le bouffer mais… Et puis non, ça n’était que… Le fruit de son imagination. Le soir même, ça recommença… Pour la deuxième fois. Laissant à nouveau le garçon seul dans sa chambre, lui disant toujours de ne rien dire, le beau père s’en alla à nouveau, ne faisant pas attention aux pleurs du petit homme qui ne rêvait qu’à une vie meilleure. Alors qu’un jour, Kristof n’était pas à la maison, le jeune Ryan s’empressa d’aller parler à sa mère, voulant lui expliquer en pensant qu’elle pourrait le comprendre mais il se défila au dernier moment, repensant aux mots de son violeur. Il afficha un faux sourire sur son visage d’ange, disant à sa mère que tout allait bien. Deux ans passèrent, deux ans qui comptaient environ un an et demi de viols. À force, le garçon âgé de quinze ans avait comme l’habitude, se faisant torturer sexuellement par son beau père. Il trouvait aussi des jeux avec lui, faisant durer le plaisir de n’importe quelle façon, se renseignant secrètement sur des drogues pouvant être utilisées également pour cela. C’est à ce moment là qu’il y eu un ras-le-bol, Ryan, une fois seul de nouveau avec sa mère lui expliqua tout en long et en large, la voix enrouée et limite les yeux au bord des larmes. Elle le regarda avec des yeux légèrement écarquillés, étant choquée et s’imaginant qu’il lui mentait. Au soir, lorsque le beau père entra chez lui, Ryan était dans sa chambre, tremblant de peur en sachant que Marizka ne tiendrait pas sa langue. C’est alors qu’une bagarre commença à se dérouler dans la cuisine, la mère se prenait des baffes et lui un coup de pied bien placé. Le jeune homme aux cheveux marrons se glissa hors de sa chambre, passant discrètement dans la cuisine pour y prendre un couteau à steak, bien pointu et aiguisé, afin de pouvoir se défendre. « - Je te l’avais dis Ryan… Si tu avais tenu ta langue… On n’en serait pas arrivés là. Par contre il a fallu que tu fasses ta ptite salope pendant deux ans et après tu le dis? Tu aurais pu faire ça dès le départ je crois…
- RYAN! SAUVES-TOI! » Sa mère cria avant de se prendre un coup de poing dans le ventre, celle-ci s’effondrant au sol en gémissant. Ledit Ryan s’avança vers le beau-père, celui-ci l’ayant déjà remarqué. Le psychopathe ricana avant de s’avancer lui aussi vers son adversaire, sortant une dague, la même que le premier soir. Il s’abaissa, limite en voulant le poignarder mais la mère s’était relevée et avait assommé Kristof à l’aide d’un tabouret qui trainait par là. Le beau père tomba dans la direction du jeune homme qui lui, tétanisé par la peur ne bougea pas, mettant son couteau en avant qui transperça la poitrine de l’adulte. Le sang coulait sur les mains de l’innocent jeune homme, les yeux écarquillés et toujours apeuré, prenant du temps à comprendre qu’il avait commit un meurtre. La mère dudit jeune homme s’approcha, retirant le cadavre de ses mains, lavant en vitesse toutes preuves et regarda son fils. « - Écoute Ryan…Je t’aime, je t’adore et veux que et uniquement ton bonheur mais… S’il te plais, sauves toi. Fais tes valises et va chez George, il t’hébergera pendant le temps qu’il faudra. Tu es dans un milieu toxique ici, tu entends? Alors va, s’il te plais… » Elle embrassa le front du jeune homme toujours aussi tremblant et commença à fermer les valises, mettant presque ce dernier dehors en appelant la police, expliquant ce qui s’était passé. Ryan, larmes aux yeux et serrant les dents s’était promis de rester digne et d’écouter sa mère, accélérant pour arriver le plus vite possible chez leur grand ami, George. Une fois avoir frappé à la porte, le gentil homme lui ouvrit, légèrement perturbée par l’arrivée si tardive du garçon de quinze ans. Il lui expliqua alors en moindre détails ce qui venait de se produire, la personne ayant la cinquante écarquillant les yeux, frottant limite sa petite barbichette en écoutant les propos de Ryan. Il avala difficilement sa salive et prit contre lui le jeune homme qui se devait être fort, lui tapotant le dos en expliquant que bien sûr, c’était humain de pleurer, qu’il ne fallait en aucun cas, avoir honte de ce geste. Plus les années passèrent, plus le jeune Ryan s’en voulait d’avoir laissé sa mère dans l’appartement. Il vivait à présent chez George qui l’avait accueillit à bras ouverts. Le jeune homme aux cheveux bruns et aux traits si durs avait maintenant atteint l’âge de dix-sept ans, presque majeur et avait fait de la musculation et d’escrime, s’entrainant également à l’écart, voulant à tout prix montrer une nouvelle technique aux autres, technique à trois sabres. Un dans chaque mains et un entre les dents, au début, personne ne le prenait au sérieux et rigolaient de son allure mais ils se turent dès qu’ils virent le garçon qui se débrouillait je dois dire, plutôt pas mal du tout. C’est alors qu’un jour, il décida d’aller au café du coin. Ce dernier n’était pas armé, n’ayant donc que ses poings et uniquement ses poings pour se défendre. Une personne se mit en travers de sa route, le bloquant. D’abord, Ryan s’énerva, voulant le faire dégager pour pouvoir continuer sa route tranquillement mais le gêneur ne voyait pas ça comme ça, appelant un ou deux potes à lui. Il se retrouva bien rapidement encerclé par six personnes qui l’attirèrent dans une ruelle sombre avant de le battre à coup de battes et à coup de poings américains. Le brun ténébreux se relevait sans cesse, crachant du sang, ne voulant pas perdre. Malheureusement pour lui, c’est-ce qui arriva avec un coup de batte de base-ball, coup lâche et par derrière qu’il ne vit pas arriver. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il se trouvait dans une pièce sombre, entendant le bruit de quelques gouttes d’eau qui coulaient du plafond. Observant les lieux, toujours un peu sonné, Ryan remarqua qu’il était dans une cave et qu’il n’était pas seul, voyant un autre homme à côté de lui, nu, sa peau étant lacérée par des coups de fouet aux premiers abords, maigre et presque sans vie. Pourtant, on pouvait distinguer son torse qui se soulevait à des rythmes saccadés et faibles. Le nouvel arrivant regarda partout autour de lui, tirant de toutes ses forces sur les chaines bien solides qui étaient attachées à ses poignets, à ses chevilles et à son cou, ce dernier étant parfaitement immobilisé. Il chuchota à son voisin qui lui, n’était attaché que par une chaine, après tout, il était trop faible pour bouger et limite, crier. « - O…Oi… On… Où sommes-nous? C’est quoi cet endroit? Pourquoi je suis attaché?!
- Tu… Es leur nouvelle victime…
- Comment ça? » Les yeux du jeune homme s’écarquillèrent, tirant de plus belle sur les chaines qui faisaient du bruit, tirant jusqu’à faire saigner ses poignets, incapable de se détacher. Des bruits de pas se firent entendre ainsi qu’un léger rire en arrière plan. Pinçant sa lèvre inférieure, le jeune Eamon fixa l’individu descendre. « - Alors, on fait connaissance avec le colocataire? Dommage, tu ne l’auras pas longtemps comme ami, il va bientôt mourir.
- Qu’est-ce que vous lui avez fait?!
- On l’a torturé. Et c’est ce qui t’arriveras également. » L’homme inconnu s’approcha de la nouvelle victime, aussi dite, Ryan. Il sortit une dague et la posa sur la joue du plus jeune, appuyant que très légèrement, la lame froide coupant instantanément la peau du brun qui grimaça de douleurs. « - Et ce n’est que le début… » Un rictus bien visible, ce rictus qu’il n’oublierait jamais. L’homme tourna les talons et déposa une petite assiette de riz en face du nouvel arrivant, assez loin pour qu’il n’arrive pas à l’attraper. C’est alors que sa voix se fit encore entendre, toujours cette voix pleine de haine. « - Tu vois… On t’as retrouvé. C’est toi qui a tué Kristof, je le sais. Nous sommes ses compagnons, et nous allons te faire payer ton geste. Sinon… À demain.~ » Et c’est ainsi qu’il quitta la pièce sombre et froide, laissant là Ryan qui était en train de fixer la trappe avec de grands yeux écarquillés, son passé douloureux refaisant surface. Il baissa la tête qui fut vite retenue par les maillons, fixant le sol qui commençait doucement à être tâché de gouttes d’eau salées qui provenait de ses yeux, ses yeux de couleur émeraude qui laissaient à nouveau la tristesse et la haine s’échapper. Ça faisait bien longtemps qu’il n’avait plus pleuré et là, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase, le cas de le dire. Pour une fois, tout ce qu’il espérait, c’est que George le trouve… Même si les chances étaient... Minces. Ryan n’avait presque pas dormit de la nuit, trop occupé à se demander ce qu’il lui arrivera, ce que ces gens lui feront, car il n’était pas seul, surement pas. Un gargouillement, deux gargouillements… Il avait faim. Le bol de riz en face de lui le faisait languir, ses yeux s’attardant sur les petits grains blanches qui avaient l’air si appétissants. La fatigue prit alors le dessus sur le jeune homme, limite retenu par les chaines, l’empêchant de se coucher au sol. À peine eut-il dix minutes de repos que quelqu’un entra dans la pièce, observant le prisonnier et son voisin de « chambre » endormis. Il s’approcha de Ryan, sortant un fouet pour lui mettre un coup en plein visage, ce qui eu pour effet de le réveiller et de le faire couiner de douleurs, bien que celui-ci se mordait les lèvres pour se contenir. Il le regarda avec malice, un sourire toujours ourlant ses lèvres, faisant de lui un psychopathe dans toute sa splendeur. En moins de quelques secondes, il planta une seringue dans le bras du jeune homme aux cheveux bruns, celui-ci serrant les dents. « - Mais qu’est-ce que tu fou bordel?!
- Ça va te calmer pendant un certain temps. Ne t’inquiète pas. » Et en moins de quelques secondes, encore, ledit jeune brun ténébreux fini par se laisser aller dans les bras de Morphée, s’endormant littéralement. À son réveil, il était toujours enchainé mais cette fois-ci, incapable de bouger, étant torse nu et n’ayant que son pantalon sur lui. Malgré sa vue floue, il cligna des yeux plusieurs fois et tenta de se mouvoir… En vain. Ses mains et ses pieds étaient attachés par des sangles, le froid de la table en fer lui gelait le dos et l’ambiance morbide de la pièce lui givrait le sang. Cinq à dix minutes passèrent, bien qu’il ne pouvait compter le temps, stressant et cherchant quelque chose pour s’échapper, bien que rien ne fut à sa portée pour qu’il tente de s’enfuir. La porte en métal s’ouvrit dans un grincement à vous terrifier sur place et le gars qui l’avait kidnappé était là, une trousse à la main et referma ensuite la porte, s’approchant de sa victime qui se faisait violence pour se détacher. « - Bonjour, Ryan. Comment vas-tu?
- … Oui je pète la forme. T’as pas un ptit cocktail en plus pour que ça soit parfait?
- Je vois que tu as de l’humour, c’est déjà ça. » Le type aux yeux violets perçants fixait sa proie, ouvrant la trousse soit disant de médecine sous les yeux de ce dernier, choisissant ses instruments de torture. Il y avait de tout; Chalumeau, pinces, aiguilles, scalpel et d’autres choses encore inconnues au jeune brun. Le tortionnaire prit dans ses mains une petite fiole et l’ouvrit, prenant une petite dosette et fit tomber une toute petite goutte sur le torse de Ryan qui serra les dents et qui se crispa d’un seul coup, criant de douleurs. « - Oups… Désolé.
- Sale chacal! Qu’est-ce que c’est bordel?!
- De l’acide. Pas très puissant mais bon. T’as dû le sentir passer.
- Enfoiré… Détache moi merde! » Il déposa une autre goutte et ainsi de suite avant d’en poser trois sur son torse, ce qui laissa échapper un cris d’agonie de la part de Ryan qui se tortillait sur place, regardant les traces plutôt profondes, larmes aux yeux sans même qu’il ne s’en rende compte. L’homme rigola, s’approchant de sa pauvre victime en lui caressant la joue. « - Pleure pas va. Ça te donne une triste mine et ça gâche la beauté de ton visage. » {Non fini.}
| Surnom ; Kebab.
Âge ; Quinze chatons.
Pays ; Belgique.
Codes ; Woké by Nim ♪
Une suggestion ? ; Forum fort sombre... Sinon j'aime bien.
Autre ; Question... Y a encore des membres du staff, rassurez moi? °°' ••• Ouep, on est làààà, mais tellement bien cachés que on nous voit pas  |
Codes par Kannone
Dernière édition par Ryan F. Eamon le Jeu 17 Mai - 1:06, édité 14 fois |
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