Maxime L.Howard

Lorsque vous êtes au bord d'un précipice, avez vous déjà eu envie de sauter ? Moi oui !
Mon caractère se résume simplement a une envie de découvrir le monde.
Ce que je veux, c'est partir sans savoir de quoi demain sera fait. Ou je serais et avec qui ? C'est bien la chose qui m'importe le moins. Je chercher juste a me forger au file des jours. Je sais que le lendemain je pourrais le contraire de ce que j'ai été un jour.
C'est ça ma vie, et je l'aime comme ça. Peu de vie se résume a des chaussures. La mienne oui, c'est mes vielle chaussures avec lesquelles je marche sur les routes goudronnées, peu importe la voiture qui s'arrêtera à coter de ma silhouette brandissant fièrement son pouce ! Je poserais mes fesses sur les sièges et irais ou j'irais.
J'ai pas peur de demain, j'ai juste peur d'hier. Peur d'oublier toutes ses fabuleuses expériences que j'ai vécus. Voyez-vous, pas plus tard qu'hier, un automobiliste ma déposé à Gay Town, j'ai passé la nuit dans un hotel comme a mon habitude, mais ce matin en me réveillant, une toute nouvelle sensation avait envahi mon corps, mon esprit, des étoiles brillaient dans mes yeux, je tremblais devant ses personnes avec qui j'étais avant si familier. Je pense que c'est parce que j'ai enfin trouver mon chez-moi. Ma ville, ma maison.
Je vois des magasins, des rues, des immeubles. Plus tard ce sera mon restaurant préféré, mon appartement, ma rue. Ma ville.
Oui, aujourd'hui je l'assume. Je suis bisexuel. J'aime ses nouvelles sensations, ces moments de grâce quand on s'abandonne a un plaisir malsain.

A mon réveille, je me suis regardé dans le miroir.
J'y est vu mes longs cheveux blonds que je devrais faire couper. Ils ont eut la mauvaise idée de tomber en cascade sur mon front, laissant a peine la vision de mes yeux.
Ce que cache mes cheveux bleus sont de beau yeux lagons (Il serait malsain de dire magnifique, mais je l'avoue, j'en suis fier) Ils sont compliqués a décrire. Si l'ont pas de l’extérieur de la pupille, il y a d'abord un trait noir qui forme le contour, puis, c'est comme si ils était dessinés a l'aquarelle, un trait vert turquoise vient se noyer dans le contour bleu marine de ma pupille.
Ma peau est assez bronzé, surement a cause des longues heures de marche que j'ai fait jusqu'ici. Je suis assez musclé, je dois m'avouer bien bâti. Mes jambes sont fortes et assez grandes.
Mais revenons sur mon visage, j'ai la chance d'avoir un nez assez fin et discret. Mes trait sont très fin et je suis imberbe. Ma peau est douce comme le sable doux des tropiques et mes pommettes forme quelques dunes saillantes qui viennent briser se calme plat.

Mon envie de liberté a commencée à l'age de 13 ans, quand j'ai découvert mon attirance pour les hommes. A cette époque mon rêve était de rejoindre Gay Town qui se trouvait en Amérique, mais bien sur cette idée répugnait mes parents. Mon père est aller jusqu'à me déhériter. Le jour de mes 16 ans, je pris la décision de partir en France, je suis passer par la Chine ou je suis resté quelques mois avant de repartir en passant pas l'Inde ou je n'ai presque pas fait de pause, j'ai ensuite pris le bateau pour la Somalie. J'ai traversé l'Afrique (je suis aller jusqu'au Maroc) à pieds. Cela ma pris 1 an, en comptant toutes mes pauses. Je me souviens surtout du Togo ou j'ai appris le Français, j'y est rencontré mon premier grand amour masculin: Martin.. Je suis ensuite resté un an en France, puis à l'age de 19 ans, je suis reparti vers l'Amérique. En premier je suis aller au Mexique, puis j'ai fait la route 66 avec un groupe de personnes elles aussi gay avant de m'arrêter en Californie. Je suis depuis quelques jours a Gay Town, c'est ici que je compte m'installer. Après avoir visiter énormément de ville, parler 4 langues, je me décide a poser mon pied d’escale. Enfin, je retire mes chaussures.
J'ai enfin envie de m'assumer, de me vivre, d'oublier mes parents, mes amis. De refaire ma vie. On a tous besoin de doute un jours, mais aussi de réponses. Ma réponse, à moi, la mienne a moi seul, c'est Gay Town.