Drops of Jupiter

Drops of Jupiter

Les rayons du soleil se reflétaient dans ma crinière blonde. Je marchais les mains dans les poches de mon pantalon beige, fixant mes chaussures d'un marron assez usé.
Je m'arrêtais devant chaque petites annonces, prenant le soin de lire assez longtemps avant de donner un jugement.
Tout les appartements étaient trop grands, trop luxueux, trop tout.
Je pense que j'ai encore du mal a me dire que je m’arrête, ça y est. Que demain je ne repars pas, que dans un mois je serais toujours là. Moi pauvre petit Australien, blond comme un épis de maïs. J'était ça, une aubergine dans un monde de fou.
Des fois, je me dis que je ne fais pas bien de rester ici. Je devrais prendre la suite avant de m'attacher a cet endroit luxueux. J'allais devenir chic, riche. J'allais avoir soif de luxe. J'allais devenir une de ses personne au grosse voiture, qui ne regarde pas les autos-stoper sur le bords de la route. J'allais devenir de ses fou qui cours chaque jours les 10 mètre qui les sépares de leurs bureaux si douillet. J'ai encore peur de devenir un homme qui se cache sous sa mallette en cuire lorsque la pluie resurgi.
Suis-je vraiment chez moi, ici ?
Je n'imagine pas ma vie a Gay Town, non plus avec une femme, encore moins avec un homme.
Je dois avouer que moi même j'ai du mal a m'avouer mon homosexualité. Je suis toujours aussi attiré par les femmes, mais je pense que les hommes caches des profondeurs inexplorées. C'est ce genre de plaisir malsain auquel j'ai envie de m'abandonner avec un homme.

Je m’arrêtais devant une annonce:


Elle était coller sur la vitre de l'unique magasin de ce quartier, c'était un bureau de tabac qui semblait morne.

Dans le reflet je vis qu'un autre homme était penché sur cette annonce.
Je me retournais et dis avec un sourire enjôleur à l'intention du jeune homme
-J'le veux !
Mes yeux lagons pétillaient de joie.
Enfin, un homme là. Devant moi.
On la connaît tous, cette solitude qui nous mine parfois. Qui sabote notre sommeil ou
pourrit nos petits matins. C'est la tristesse du premier jour d'école. C'est quelquefois moi. C'est quelquefois vous. Mais il suffit parfois d'une rencontre ... Pourquoi croise-t-on des milliers de personnes et ne s'éprend-on que d'une seule ?